A quelques jours du scrutin des élections départementales,
plus que jamais, la pression sur les candidats augmente.
Il y a sans
contestation possible ceux qui comme nous ont fait le choix du flegme
et ceux qui comme d’habitude sentant que les résultats ne
leur seraient pas favorables s’engagent sur un terrain plus vindicatif et
sortent les griffes.
Après plus d’un mois de campagne, nous avons pu constater le
peu d’intérêt que nos concitoyens portent à cette campagne.
Il faut maintenant que chacun de nous relaye à son niveau
l’espoir porté par le résultat de cette élection pour permettre à notre
territoire un développement serein et un équilibre dans sa gouvernance.
La gestion de Laurent MATHIEU
Dans les colonnes de Sud Ouest et sur les réseaux sociaux on
a pu lire que l’entreprise que je dirige connaît des difficultés. Cette
information ne révèle rien de nouveau:
le Groupement d’Employeurs Rural
du Sarladais est né en 1994 avec l’embauche d’un salarié. Cette structure avant
gardiste (à cette époque on ne parlait pas d’économie solidaire et sociale) s’est
développée pour atteindre 20 salariés en CDI à l’échelle d’un canton, celui de
Montignac.
C’est en 2002 que la chambre d’agriculture et Périgord tabac
ont souhaité s’associer pour répondre aux besoins en main d’œuvre des
exploitations agricoles du Sarladais (13 cantons).
Le GER a alors connu un développement très important passant
rapidement le cap des 50 salariés puis celui des 100 salariés. Sa croissance
s’est construite principalement sur l’agriculture et en particulier sur la
production de tabac.
Une première chute de cette dernière production nous a
contraint à explorer d’autres secteurs d’activité, c’était en 2008, avant de
connaître une diminution très forte de notre activité.
Le directeur que je suis n’a pour autant pas la
responsabilité de la conjoncture actuelle, bien heureusement. Combien d’entreprises déposent le bilan toutes les
semaines ?
Pour ce qui est des chiffres et du bilan il est hasardeux
lorsqu’ on n’est pas un spécialiste de vouloir apporter un commentaire.
Les 500 000 € de dettes inscrites au passif du bilan sont à
rapprocher des créances inscrites à l’actif. En fait pour comprendre les
choses, le bilan du GER ne présente pas d’anomalie à ce niveau là. Un bilan est
la photographie de l’entreprise à un moment précis. IL y a toujours des dettes
qui ne sont le plus souvent pas encore arrivées à échéance ou simplement
provisionnées. Mais la grandeur des chiffres inquiète ceux qui n’y connaissent
rien. La seule crainte que j’ai, c’est que des candidats ne sachent pas
comprendre un simple bilan d’une petite entreprise alors qu’ils veulent gérer
les comptes du Département !
Pour ceux qui seraient encore inquiets de la situation du
GER, cette entreprise n’est pas en situation ni de sauvegarde ni de
redressement, les salaires sont payés tous les mois ! Nous n’avons aucune dette aux organismes de
sécurité sociale bref la seule difficulté est que je suis candidat à une
élection et je fais peur.
Pour ce qui est de la liquidation de LOU PAC, j’en suis
attristé, cette association avait de beaux projets, elle a reçu beaucoup
d’argent public mais n’a pas pu tenir ses engagements. Il faut arrêter de
critiquer les initiatives prises par les uns ou les autres, on sait bien que
sur 10 projets lancés très peu arrivent à se concrétiser.
J’ai eu la chance de créer beaucoup d’emplois avec le GER à
une période plus propice économiquement, d’autres se sont cassé le nez, inutile
donc pour eux de parader !
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